65. AU MÊME.
Potsdam, 18 janvier 1776.
Monsieur le comte de Hoditz, votre lettre du 12 de ce mois m'a enchanté. Elle présente un tableau parfait des sentiments de votre cœur, et sa fidélité y répand des agréments dont un cœur formé pour la vraie amitié est seul capable de goûter toutes les délices. <247>Oui, mon cher comte, votre joie sur ma convalescence, qui, Dieu merci, fait tous les jours des progrès nouveaux et assurés, vos vœux à l'occasion de mon jour de naissance, tout me garantit la place que je continue d'occuper dans votre cœur, et qui fera toujours l'objet de mes désirs; et, s'il me reste encore quelque chose à souhaiter, c'est de voir, à mon tour, parfaitement accomplis tous les vœux que je ne cesse de former en votre faveur. En attendant, etc.