<XVI>posthumes, p. 254, 287 et 297. L'édition de Berlin, c'est-à-dire les volumes VIII, IX et X des Œuvres posthumes et le second volume du Supplément, contient donc, si l'on y ajoute les trois pièces du VIIe volume des Œuvres posthumes, deux cent quatre-vingt-onze lettres de Frédéric à Voltaire; les réponses de celui-ci ne s'y trouvent pas.
En comparant les trois éditions dont nous venons de parler, on remarque, il est vrai, dans beaucoup de lettres du Roi une sensible diversité des textes, qui ont été corrigés et mutilés par des raisons particulières aux éditeurs. Cependant ces variantes ne sont pas toujours d'une importance telle, qu'il vaille la peine de les noter. Mais il y en a un certain nombre que nous avons dû indiquer au bas de notre texte. Les passages omis ont été restitués. Nous avons toujours annoncé la source d'où nous avons tiré ces variantes et ces additions.
Telles sont, en ce qui concerne les lettres de Frédéric, les anciennes éditions de sa correspondance avec Voltaire où nous avons puisé notre texte. Quant aux lettres de Voltaire à Frédéric, nous suivons fidèlement l'excellente édition des Œuvres de Voltaire par M. Beuchot; la correspondance des deux écrivains y est imprimée par ordre chronologique dans les tomes LII à LXX. Pour les lettres de Frédéric à Voltaire, nous ne tirons qu'une seule piècec de cet estimable recueil; mais pour celles de Voltaire à Frédéric, nous le considérons comme notre source principale, et nous en tirons deux cent cinquante-cinq lettres.
Voilà tout ce que nous avons à dire de ces quatre grandes éditions de la correspondance de Frédéric avec Voltaire. Il ne nous reste qu'à ajouter quelques mots sur les additions que nous sommes en mesure de faire nous-même.
En ce qui concerne les six lettres de Frédéric encore inédites,a et celles qui sont inexactement imprimées dans les collections générales, nous les devons à la direction de la Bibliothèque de l'Ermitage impérial de Saint-Pétersbourg,b aux archives du Cabinet de
a Les numéros 326, 330, 331, 333 et 342, auxquels nous croyons devoir ajouter le no 262, qu'on peut considérer comme inédit.
b Les numéros 219 et 342. Pour le numéro 219, la copie venue de Saint-Pétersbourg nous a donné les vingt-sept vers inédits qui précèdent la lettre, et les trois premiers alinéa en prose. La fin de la pièce est tirée de l'édition de Kehl.
c Le numéro 328(b) de notre édition.