<637>Société, ne se réunissent pour engager le pape futur à laisser ce trésor aux princes qui ne vont point à la messe, et qui n'auront point à craindre, en communiant, le sort du pauvre empereur si bien régalé par le frère Sébastien de Monte-Pulciano.a
Je suis très-affligé de l'état du pauvre Catt; c'est un fidèle serviteur de V. M., et bien digne de l'intérêt qu'elle prend à son malheur. Je lui écris en détail au sujet du sculpteur, ne voulant pas importuner V. M. de ce détail. Ce sculpteur, Sire, a pris le parti d'aller lui-même incessamment à Berlin, à ses propres frais et risques, pour avoir l'honneur de se présenter à V. M., pour s'assurer si ses services lui conviennent, et pour avoir l'honneur de lui proposer lui-même ce qu'il désire d'obtenir d'elle en s'attachant à son service. Il sera parti dans le temps où V. M. recevra cette lettre, et il ne tardera pas à la suivre.
Je suis avec le plus profond respect, etc.
145. DU MÊME.
Paris, 10 novembre 1774.
Sire,
J'ai eu l'honneur d'annoncer à Votre Majesté, par ma dernière lettre, que le sieur Tassaert, qui désire d'entrer en qualité de sculpteur au service de V. M., se proposait de partir incessamment pour Berlin, à ses frais et risques, pour avoir l'honneur de se présenter lui-même à V. M. et de pouvoir s'assurer si ses talents, sa personne et son caractère lui conviennent. C'est lui, Sire, qui aura l'honneur de présenter cette lettre à V. M., et de savoir d'elle-même à quelles conditions elle jugera à propos de le prendre à son service. J'ai tout lieu de croire que par sa conduite, son habileté, et son zèle, il méritera les bontés de V. M.
Permettez-moi, Sire, de profiter de cette occasion pour demander à V. M. une grâce qui a rapport aux arts. J'ai vu ces
a Voyez t. XII, p. 148.