1. AU COMTE DE ROTTEMBOURG.
Charlottenbourg, 30 octobre 1742.
Mon cher comte de Rottembourg,
J'ai été bien aise d'apprendre, par la vôtre du 27 de ce mois, que vous avez eu assez de forces pour vous rendre à Cüstrin, et que vous avez trouvé votre régiment en bon ordre. Je me réjouirai surtout si votre état vous permet de venir un jour ici, ce qui conviendra peut-être à la situation de votre santé, qui y trouvera plus de ressources par les conseils des médecins et chirurgiens de Berlin. Je suis, etc.a
2. AU MÊME.
Le 1er novembre 1742.
Mon cher Rottembourg,
J'ai toujours ouï dire en rhétorique que les discours les plus laconiques étaient les meilleurs; vous jugerez donc, s'il vous plaît, de mon éloquence par le billet ci-joint, vous assurant que je souhaite de tout mon cœur d'apprendre bientôt des nouvelles de votre convalescence. Personne ne s'y intéresse davantage que moi; c'est de quoi je puis vous assurer. Adieu.
a De la main d'un secrétaire.