42. AU COMTE DE ROTTEMBOURG.
Potsdam, 15 juillet 1751.
J'ai été bien aise de voir par votre lettre du 13 de ce mois que votre maladie commence à se relâcher, et que vous vous croyez hors d'affaire; je souhaite de tout mon cœur d'en apprendre toujours la continuation, et de vous voir bientôt tout à fait délivré de cette cruelle maladie. Quant à la consultation des médecins sur l'état de votre maladie, que j'ai demandée, je serai content pourvu que je l'aie demain ou après-demain; mais il faut aussi qu'on ne traîne pas plus longtemps. Sur ce, etc.616-a
<558>Gardez encore La Mettrie616-b jusqu'à ce que j'aie reçu l'avis de tous vos Hippocrates,616-c car il faut penser à votre entier rétablissement, et cela, entre ci et la fin d'octobre.616-d
616-a De la main d'un secrétaire.
616-b Voyez t. VII, p. 26-32.
616-c Lieberkühn, Eller et Cothenius.
616-d De la main du Roi.