<538>l'hiver, pour que je mette entre ci et ce temps-là la dernière main à l'arrangement de vos finances. Je suis avec une sincère amitié, etc.
3. AU MÊME.
(Mai 1755.)
Mon cher frère,
Je suis bien aise d'avoir si bien rencontré vos intentions, et surtout que vous rendiez justice à la tendresse et à la véritable amitié que j'ai pour vous. J'écrirai aujourd'hui à la Reine douairière pour lui demander, comme il convient, son agrément pour faire en forme la demande de la princesse de Schwedt, et j'écrirai en même temps à ma sœur pour lui demander son consentement préalable; après quoi nous ferons la demande dans toutes les formes. Je vous embrasse, mon cher frère, en vous assurant de tous les sentiments tendres avec lesquels je suis, etc.a
4. AU MÊME.
(Mai 1755.)
Mon cher frère,
Je joins ici la réponse de ma sœur de Schwedt, par laquelle vous verrez l'entier accomplissement de vos souhaits. La demande en forme est déjà faite, et le consentement arrivé; sur quoi je n'ai point balancé de rendre vos feux et vos amours publics. Si vous le voulez, les promesses pourront se faire à mon retour de Stargard. Je pourrais passer par Schwedt, et les pré-
a Le 10 mai 1755, le prince Ferdinand remercia le Roi des bontés qu'il avait eues pour lui dans cette affaire.