<540>donnent point à des princes du sang, parce que très-souvent l'ennemi les chasse.b
7. AU MÊME.
Breslau, 2 janvier 1758.
Vous n'avez, mon cher frère, qu'à faire venir ma belle-sœur.c Elle arrivera le 5 à Berlin, et pourra partir de là le G ou le 7. Je crois que ma sœur Amélie fera aussi un tour ici. Je souhaite que vous vous remettiez bientôt tout à fait.
8. AU MÊME.
(Breslau) 20 mars 1759.
Mon cher frère,
Je n'ai demandé de vos nouvelles que par l'amitié que j'ai pour vous, et non dans l'espérance de vous revoir ici. Votre tempérament a été si prodigieusement ébranlé par ces funestes fièvres chaudes que vous avez eues l'année passée, qu'il n'y a que le temps, la tranquillité et les remèdes qui puissent la rétablir tout à fait.a Je vous prie donc instamment, mon cher frère, de vous
b Ces lignes sont le post-scriptum d'une lettre datée du camp de Prague, 22 mai 1757.
c Voyez ci-dessus, p. 194. Le prince Ferdinand était tombé gravement malade à Breslau, et avait demandé au Roi la permission de faire venir sa femme. Il se rendit ensuite à Schwedt, puis à Berlin, à Stettin et à Magdebourg. Sa santé fut languissante pendant toute la durée de la guerre de sept ans, et le Roi lui témoigna souvent le vif et fraternel intérêt qu'il prenait à ses maux.
a Voyez t. XXIII, p. 25, 32, 46, 52, 59, 66 et 103 : t. XXV, p. 380.