<558>s'accomplir, et que la princesse se trouve enceinte. J'en attends la nouvelle avec la dernière impatience, et ce sera assurément une très-grande satisfaction pour moi et pour toute notre maison royale. En attendant, je saisis cette occasion avec empressement pour vous renouveler les assurances de cette tendresse fraternelle et inaltérable avec laquelle je ne cesserai jamais d'être, etc.
Les nouvelles que vous m'écrivez, mon cher frère, me donnent d'agréables espérances; mais souvenez-vous, je vous prie, qu'il nous faut des réalités d'une ou d'autre manière; le temps presse, et il est précieux.
36. AU MÊME.
Potsdam, 2 novembre 1768.
.... Je suis charmé, mon cher frère, de la convalescence de votre fille; mais je vous conjure par tout ce qu'il y a de sacré de ne point oublier de quoi je vous ai entretenu ici, et sur quoi j'ai si fort insisté. Je dois vous presser plus que jamais d'accomplir votre promesse. Je vous embrasse du fond de mon cœur.
37. AU MÊME.
Potsdam. 15 décembre 1768.
Mon très-cher frère,
Toutes les occasions où je puis vous témoigner ma tendresse fraternelle me sont infiniment agréables, et je les saisis toujours avec le plus grand empressement. C'est dans la même vue que je vous ai fait présenter en dernier lieu le mouton de Sibérie; et quoique ce ne soit qu'une bagatelle, vous lui avez pourtant fait l'accueil