<564>ici le même jour, vers le temps du dîner. En attendant, je suis avec la plus parfaite estime et amitié, etc.
46. AU MÊME.
Le 3 mars (1771).
Mon cher frère,
J'ai travaillé cet hiver à un Essai de tactique et de castramétrie pour mes généraux. Cet ouvrage vient d'être imprimé,a et je vous prie, mon cher frère, d'en accepter un exemplaire. J'espère que vous prendrez toutes les précautions pour qu'on n'en tire point de copie, et qu'il ne tombe en aucune main étrangère, car cela est fait pour nos officiers, et non pas pour éclairer nos ennemis. Je suis avec toute la tendresse imaginable, etc.
47. AU MÊME.
Ce 22 (mai 1771).
Mon cher frère,
Nous célébrerons demain votre jour de naissance militairement. Je boirai à votre santé du fond de mon cœur, en faisant mille vœux pour votre prospérité et pour votre conservation. J'ai vu votre régiment, où l'on remarque les progrès qu'il a faits depuis l'année passée; mais l'absence du chef et du colonel ne pouvait se réparer par ceux qui les suivent. En gros, nos manœuvres vont bien, et j'ose dire mieux que chez les Autrichiens; et j'ai encore la satisfaction, dans ma vieillesse, de voir renaître l'armée de ses cendres. Je vous embrasse mille fois, mon bon frère, en
a Voyez t. VI, p. 108.