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67. AU MÊME.

Potsdam, 29 juin 1775.



Mon très-cher frère,

J'attends ici, le 11 de juillet, mesdames la landgrave de Hesse-Cassela et la princesse épouse du duc Eugène de Würtemberg,b vos belles-sœurs; et vous me ferez un plaisir bien sensible, mon très-cher frère, si vous voulez vous rendre également ici ce jour-là avec ma chère nièce votre épouse, pour prendre part à la joie que je ressentirai de voir rassemblée auprès de moi toute la famille de notre chère sœur défunte.c Je vous attends avec un empressement conforme à cette tendresse fraternelle avec laquelle je suis invariablement, etc.

68. AU MÊME.

Potsdam, 2 octobre 1775.



Mon très-cher frère,

Je suis très-charmé des bonnes nouvelles que m'apprend votre lettre du 30 de septembre dernier, et votre heureux retour à Berlin me fait également plaisir. Je vous en félicite de bon cœur. Pendant votre absence, la goutte m'a pris de nouveau à la main droite; mais j'espère que ce ne sera pas pour longtemps, et que plutôt j'en serai guéri dans peu. En attendant, je ne cesse de former des vœux pour que votre santé ne souffre aucune atteinte, et je vous offre pour garant de leur vivacité cette tendresse parfaite et inaltérable avec laquelle je suis, etc.


a Voyez ci-dessus, p. 64.9.

b Frédéric-Eugène, duc de Würtemberg-Montbelliard. Sa femme, la princesse Frédérique de Brandebourg-Schwedt, était sœur de la princesse Ferdinand.

c La margrave Sophie de Schwedt. Voyez ci-dessus, p. 630 et 632.