<XVII>est en allemand.g Malheureusement ce recueil ne renferme que les six lettres de Frédéric que nous présentons au lecteur. Quatre de ces pièces (nos 7, 8, 9 et 11) faisaient partie de la collection d'autographes de feu S. M. Frédéric-Guillaume III, et ont été trouvées au commencement du recueil des lettres de la Reine-mère dont nous venons de parler; les deux autres (nos 5 et 13) y sont insérées à leur rang de date. Quant à notre no 15, nous le tirons des Œuvres diverses du Philosophe de Sans-Souci (sans lieu d'impression), 1761, t. III, p. 128. Les Mémoires de la margrave de Baireuth contiennent encore, t. I, p. 160, une lettre de Frédéric à sa mère, de l'année 1729; mais comme l'auteur dit n'avoir fait qu'en donner le contenu « à peu près tel qu'il était, » nous n'avons pas osé admettre cette pièce dans notre édition.
L'Appendice de cette correspondance renferme : 1o la lettre écrite par le Prince de Prusse à sa sœur la margrave de Baireuth, Berlin, 23 décembre 1744, en lui communiquant les vers de Frédéric qui accompagnaient la cassette envoyée par celui-ci à sa mère, aux fêtes de Noël de la même année; 2o l'Ordre de Frédéric aux ministres d'État et de Cabinet comtes de Podewils et de Finckenstein, Leitmeritz, 2 juillet 1757, ordre relatif au vœu qu'avait formé la Reine-mère d'être enterrée dans le caveau de la cathédrale de Berlin.
III. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC SON FRÈRE LE PRINCE DE PRUSSE. (4 novembre 1736-24 janvier 1758.)
Le prince Auguste-Guillaume, second fils de Frédéric-Guillaume Ier, naquit à Berlin le 9 août 1722. Son père lui donna, le 30 août 1730, le deuxième régiment de cuirassiers, en garnison à Kyritz,a dont le Prince royal avait été le chef jusqu'à sa tentative d'évasion. Le 1er septembre 1731, le prince Auguste-Guillaume fut nommé gouverneur de la Poméranie. Il n'était que capitaine dans son régiment de cavalerie, lorsque Frédéric le fit colonel d'infanterie, le 23 juin 1740. Il fut élevé au grade de général-major en 1741, par brevet du 8 novembre. Vers la fin de 1742, tout en conservant son régiment de
a Il est parlé du régiment de Prusse cavalerie t. II, p. 138; t. III, p. 154; t. IV, p. 148; et ci-dessous, p. 114.
g Notre numéro 1, ci-dessous, p. 77.