<XXXII>éleva, le 27 septembre 1805, dans le jardin de Bellevue, vis-à-vis du château, un autel de marbre, exécuté par Jean-Godefroi Schadow.
Les Œuvres poétiques de Frédéric renferment, t. X, p. 136, l'Épître à mon frère Ferdinand. Sur les vœux des humains, et, t. XIV, p. 443, le Temple de l'Amour, représenté pour les noces de Son Altesse Royale Monseigneur le prince Ferdinand.
Nous devons les quatre-vingt-sept lettres que nous présentons au lecteur à la bonté de feu Son Altesse Royale monseigneur le prince Auguste-Ferdinand, fils du prince Ferdinand, qui a bien voulu nous la communiquer le 19 janvier 1841.
Tantôt Frédéric écrivait de sa main ses lettres au prince, tantôt, par exemple dans ses accès de goutte, il les faisait écrire par un secrétaire, et se contentait de les signer, en ajoutant parfois un mot à la souscription, ou un court post-scriptum. A ces dernières appartiennent les numéros 20, 32, 35, 37, 38, 44, 45, 48, 52, 53, 55, 58, 60, 61, 62, 63, 64, 66, 67, 68, 71, 72, 73, 74, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86 et 87 de notre édition.
Cette correspondance présente, il est vrai, peu de choses intéressantes au point de vue de l'histoire; mais elle initie à la connaissance des relations qui existaient entre les membres de la famille royale, et elle nous montre l'attachement du Roi pour un frère respectable, ainsi que sa sollicitude pour tout ce qui touchait les siens et l'honneur de sa maison. En tout cas, cette correspondance est une source utile pour la biographie de l'Auteur.
Outre la Table des matières, nous ajoutons à ce volume une Table chronologique de toutes les lettres contenues dans les cinq groupes dont nous venons de faire l'énumération.
Berlin, ce 30 mars 1855.
J.-D.-E. Preuss,
Historiographe de Brandebourg.