<330>pressions. La compagnie de la margrave de Baireutha y aura aussi quelque part, et si on y joint le quinquina,a je ne désespère point d'une prompte convalescence. Au reste, j'ai été charmé d'apprendre que votre époux se comporte envers vous comme il faut, et j'espère que votre douceur et prudence achèvera de le regagner. Je suis plus que jamais, avec une amitié du monde la plus sincère, etc.

6. A LA MÊME.

Rheinsberg, 25 novembre 1740.

Votre chère lettre me prouve trop clairement votre souvenir et la confiance que vous avez en moi, pour ne vous en pas marquer ma satisfaction. Vous savez combien je vous aime; ainsi vous pouvez toujours compter sur mon assistance et être assurée que je ferai en l'affaire en question tout ce qu'il me sera possible. Je me flatte que votre conduite sage et prudente répondra à mes vues, et que vous ferez tout au monde pour regagner votre époux. Je suis échappé de la fièvre, et je me porte fort bien. Votre affection pour moi vous y fera prendre part, et je vous proteste que je suis, etc.

7. DE LA MARGRAVE D'ANSBACH.

Triesdorf, 17 août 1741.



Mon très-cher frère,

Votre gracieuse lettre, que j'ai eu l'honneur de recevoir, me rend si téméraire de vous incommoder par celle-ci, en vous re-


a Voyez ci-dessus, p. 105, 106, 107 et 108, nos 96, 97, 98 et 99.