5. DE LA MARGRAVE DE SCHWEDT.
Berlin, 26 juillet 1742.
Mon très-cher frère,
Quoique ma fille ne soit point encore du tout remise, l'empressement que j'ai eu de faire ma cour à V. M. ne m'a pas permis d'attendre son rétablissement. Je viens d'arriver dans ce moment, et attends l'heure avec impatience où j'aurai l'honneur de l'assurer de bouche du profond respect et de la soumission avec laquelle je suis toute ma vie, mon très-cher frère, etc.
6. A LA MARGRAVE DE SCHWEDT.
Potsdam, 2 juillet 1743.
Madame ma très-chère sœur,
Votre lettre du 27 du mois passé m'a été bien rendue, et je vous suis fort obligé de l'empressement que vous y témoignez à me voir chez vous et à me donner à dîner quand j'irai à Stettin. Ce serait avec bien du plaisir que je l'accepterais, si cette fois-ci je n'allais faire un tout autre tour,a tant en allant qu'à mon retour, ce qui m'oblige de remettre la satisfaction que j'aurais de vous voir à une autre fois. Je suis avec toute l'amitié possible, etc.
Je passe, ma très-chère sœur, à cinq milles de Schwedt, ainsi que je ne pourrai pas profiter pour cette fois du plaisir de vous voir, vous remerciant de votre obligeante attention.
a Le Roi passa par Rheinsberg.