<18>de plaisir, et je ne laisserai pas de vous marquer en toute occasion mon amitié et la passion très-sincère avec laquelle je suis,



Monsieur mon cousin,

Votre parfaitement affectionné
ami et cousin,
Frederic.

5. AU MÊME.

Ruppin, 14 avril 1735 (1734).



Monsieur mon cousin,

Comme je vois par votre lettre du 11 de ce mois que vous n'avez pas besoin d'un More, je crois que chacun de nous fera bien en gardant ce qu'il a. Au reste, vous me ferez la justice, monsieur mon cousin, d'être entièrement persuadé qu'il n'y a rien qui me donne plus de plaisir que de pouvoir vous rendre quelque service pour vous convaincre de l'amitié et de l'estime avec laquelle je suis, etc. J'ai demandé au Roi pour aller en campagne;a ne voulez-vous pas demander aussi?b


a Frédéric fit la campagne de 1734; mais le Roi ne lui permit pas de faire celle de 1735. Voyez t. I, p. 191 et suiv.; t. XI, p. 77-79; t. XVI, p. 141-143 et 144; t. XXVII. I, p. 14 et suiv.; ci-dessus, p. 10; Correspondance familière et amicale de Frédéric II avec U.-F. de Suhm, t. I, p. XVIII-XX; Mémoire sur le roi de Prusse Frédéric le Grand, par Msgr. le P. de L .... (Ligne), Berlin, 1789, p. 47 et suiv.; voyez enfin la correspondance de Frédéric avec son père, en tète de la troisième partie de ce volume.

b De la main de Frédéric.