<XXI>Pour connaître la situation dans laquelle Frédéric se trouvait, et qui lui fit juger nécessaire d'expédier ces pièces, il faut lire. t. IV, p. 218 223, la relation qu'il donne de son expédition en Moravie.
M. K.-W. de Schöning a imprimé ces deux Dispositions dans ses Historisch-biographische Nachrichten zur Geschichte der Brandenburgisch-Preussischen Artillerie, Berlin, 1844, t. II, p. 388 et 389, 113 et 114 mais son texte offre quelques inexactitudes. Nous avons tâché de reproduire les originaux le plus fidèlement possible.
Il a paru une traduction allemande de l'Instruction pour l'artillerie dans le journal de MM. de Decker, de Ciriacy et L. Blesson, Zeitschrift für Kunst, Wissenschaft und Geschichte des Krieges, Berlin, 1828, in-8, t. XII, cahier I, p. 79-81. Cette traduction a été réimprimée dans l'ouvrage de MM. Louis de Malinowsky et Robert de Bonin, Geschichte der brandenburgisch-preussischen Artillerie, Berlin, 1842, t. III, p. 52 et 53.
VII. REFLEXIONS SLR LA TACTIQUE ET SUR QUELQUES PARTIES DE LA GUERRE, OU REFLEXIONS SUR QUELQUES CHANGEMENTS DANS LA FAÇON DE FAIRE LA GUERRE.
Frédéric envoya cet écrit, du 27 décembre 1758, au duc Ferdinand de Brunswic, en mettant de sa main sous le premier titre ces mots, sans date : « Je vous envoie, mon cher, mes occupations du quartier d'hiver. Je vous prie que cela ne passe pas au delà de mon neveu. »a Le second titre se trouve à la troisième page, en tête de la pièce même. Les deux titres et le texte sont de la main d'un secrétaire. Le Roi, en relisant la copie, a rayé (p. 170, l. 20 de notre édition) le mot montré, et mis au-dessus : indiqué. On lit au haut de la première page les mots : Prés. ce 25 janvier 1759, de la main du duc Ferdinand.
a Le prince héréditaire de Brunswic.