<42>hême s'engage de la manière la plus forte et la plus solennelle, que Sa Majesté le roi de Pologne, électeur de Saxe, doit avoir précisément les mêmes sûretés pour ces nouvelles acquisitions qu'elle aura ou pourra avoir pour la réacquisition de ses anciens États patrimoniaux, c'est-à-dire, la Silésie et la comté de Glatz; de sorte que tout doit aller à pas égaux, et qu'elle ne saurait se prévaloir plus tôt de la possession de toute la Silésie, que lorsque Sa Majesté le roi de Pologne se trouvera pareillement dans la possession de sa quote-part aux conquêtes. A cette fin, les troupes saxonnes de Sa Majesté Polonaise resteront dans la Silésie reconquise jusqu'à ce que sa quote-part sera effectuée, du moins selon le dernier des cas ci-dessus énoncés. Après quoi, les hauts contractants se garantiront réciproquement, pour eux et pour leurs héritiers et successeurs à perpétuité, tout ce qu'à l'un et à l'autre sera tombé en partage, en tâchant d'en obtenir aussi la garantie de leurs alliés.
En foi de quoi, Leurs Majestés ont signé, chacune de propre main, un exemplaire de la même teneur de cet acte séparé et secret, pour être échangé l'un contre l'autre, et y ont fait apposer leurs sceaux royaux.
Fait à Leipzig, ce 18 mai 1745.
(L. S.)Auguste, Roi.
II. TRADUCTION DU QUATRIÈME ARTICLE SÉPARÉ ET SECRET DU TRAITÉ DE PÉTERSBOURG, DU 22 MAIa 1746.
Sa Majesté l'Impératrice, reine de Hongrie et de Bohême, déclare qu'elle observera religieusement et de bonne foi le traité de paix conclu entre elle et Sa Majesté le roi de Prusse à Dresde, le 25 décembre 1745, et qu'elle ne sera point la première à se départir de la renonciation qu'elle a faite de ses droits sur la partie cédée du duché de Silésie et de la comté de Glatz.
a Du 2 juin, nouveau style.