<54>nord, ne doivent pas être censées des cas qui puissent empêcher ce qui a été statué dans le quatrième article secret à l'égard d'une rupture de la part de la Prusse, ainsi les deux hautes parties contractantes ne refuseront pas de faire aussi comprendre Sa Majesté dans cette stipulation.
Au reste, le Roi ne doute pas que les deux cours impériales ne trouvent dans toute cette proposition autant de preuves de son équité, de sa confiance, et de son amitié sincère, et elle se flatte d'autant plus de recevoir une réponse favorable, qu'elle a mérité, par les malheurs qu'elle a encourus pour la cause commune, qu'à l'avenir on pourvoie d'autant mieux à sa sûreté et à son dédommagement.
Nous soussignés attendons ladite déclaration et réponse, pour pouvoir aller outre dans l'affaire de l'accession.
Saint-Pétersbourg, le 14/25 septembre 1747.
Louis-Sigefroi comte Vitzthum
d'Eckstädt.
Jean-Sigismond de Pezold.
V. DÉPÊCHE DU ROI DE POLOGNE AU COMTE DE LOSS A VIENNE.
Du 21 décembre 1747.
Monsieur le comte de Loss,
Vous vous souviendrez indubitablement de ce que, dès que les deux cours impériales de Vienne et de Pétersbourg m'ont fait inviter par les comtes d'Esterhazy et de Bestusheff d'accéder au traité d'alliance défensive renouvelé entre les deux Impératrices le 22 mai 1746, je vous ai fait donner information entière de l'instruction envoyée là-dessus à mes ministres plénipotentiaires à la cour de Russie, où on était convenu que l'affaire de mon accession serait traitée. Ce fut le 23 mai dernier que je vous en fis donner part, et sur ce que la cour où vous êtes tardait de