XVII. EXTRAIT DE L'INSTRUCTION DONNÉE AU GÉNÉRAL D'ARNIM, DRESDE, LE 19 FÉVRIER 1750. TRADUIT.
Le général d'Arnim aura aussi soin d'entretenir la défiance de l'Impératrice et de ses ministres bien intentionnés contre la puissance prussienne, l'agrandissement, et l'abus qu'on en fait; en conséquence, il ne manquera pas de louer et d'applaudir à l'attention et à toutes les mesures que l'Impératrice pourrait y opposer, etc.
XVIII. EXTRAIT D'UNE LETTRE DU SIEUR DE FUNCK AU COMTE DE BRÜHL, DATÉE DE SAINT-PÉTERSBOURG, LE 6 DÉCEMBRE 1753. TRADUIT.
En racontant les motifs que lui Funck et le baron Pretlack, ministre de Vienne, avaient allégués aux ministres de Russie pour tenir toujours une forte armée sur les frontières de la Prusse, il dit leur avoir représenté entre autres :
« Que cette précaution était d'autant plus nécessaire, eu égard aux vues notoires des cours de France, de Prusse et de Suède, dans le cas de la vacance du trône de Pologne, que le roi de Prusse ne tarderait alors pas d'exécuter ses desseins sur la Prusse polonaise et sur l'embouchure de la Vistule. »
« Qu'il fallait imiter l'exemple du roi de Prusse, qui ne regrettait aucunes dépenses qui pouvaient le rendre plus redoutable, venant de former encore trois nouveaux régiments; que la cour de Russie »