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XXIV. EXTRAIT DE LA DÉPÊCHE DU COMTE DE BRÜHL A M. DE FUNCK, DU 23 JUILLET 1755. TRADUIT.

En accusant votre dépêche du 30 passé, je vous dirai que je n'ai pas manqué de m'acquitter envers M. de Gross de la commission contenue dans votre lettre du 9 du passé. Il a reçu avec reconnaissance l'avis qu'on lui a donné, qu'il ne pourrait pas mieux faire sa cour qu'en faisant, dans ses rapports, souvent et adroitement mention des vues pernicieuses et des artifices de la cour de Prusse, qui ne sont que trop vrais, et il ne manquera pas de profiter de ce conseil, etc.

XXV. EXTRAIT DE LA LETTRE DU SIEUR FUNCK AU COMTE DE BRÜHL, DE PÉTERSBOURG, LE 20 OCTOBRE 1755.

Ce que je puis dire de positif de l'objet des délibérations du dernier grand conseil, consiste en ceci : qu'en prenant pour base le résultat connu du grand conseil de Moscou, on a établi de nouveau comme une maxime fondamentale pour le futur, de s'opposer de toutes ses forces à l'agrandissement ultérieur de la maison de Brandebourg, et de se mettre pour cet effet en si bon état, qu'on puisse profiter de la première occasion qui se présentera; et l'on est résolu d'attaquer le roi de Prusse sans aucune discussion ultérieure, non seulement dans le cas que ce prince vînt à attaquer un des alliés de cette cour-ci, mais cela doit aussi avoir lieu si le roi de Prusse venait à être entamé par un desdits alliés de cette cour. On veut établir, pour cet effet, des magasins pour