<90>annuelle de soixante-dix mille écus qu'elle payait au roi de Pologne, eut le monopole de cette denrée dans tout le royaume; ce qui obligea les Autrichiens de lui vendre leur sel de Wieliczka, ce qui rendit cette compagnie florissante.
Voici jusqu'où montèrent les revenus que la couronne tira de cette nouvelle acquisition :
Contributions | 497,000 écus, |
Domaines | 410,000 » |
Accises | 360,000 » |
Froment | 8,000 » |
Timbre | 13,000 » |
Postes | 53,000 » |
Forêts | 40,000 » |
Les péages du Danziger Werder et de la Drewenza | 730,000 » |
2,111,000 écus. |
Ces revenus, joints à ce que la banque, l'accise et le tabac rapportaient, produisirent à l'État une augmentation de revenus de plus de cinq millions.
C'est ainsi qu'un système de finances toujours perfectionné, et suivi de père en fils, peut changer un gouvernement, et le rendre, de pauvre qu'il était, assez riche pour ajouter son grain dans la balance des pouvoirs qu'ont les premiers monarques de l'Europe.