<XIV>tique, qui est daté de Potsdam, le 27 août de la même année, fut confié au duc régnant de Brunswic en personne, et ne fut confié qu'à lui.

Dix-sept ans plus tard, le Roi se fit rendre l'original du Testament, ou de la Disposition testamentaire, déposé à Berlin, jugeant qu'en raison des événements survenus pendant cet espace de temps, il était nécessaire d'y apporter des modifications. Il le remplaça donc par une nouvelle rédaction, datée du 8 janvier 1769, qu'il fit mettre aux archives le 10 janvier suivant. Elle est écrite de sa propre main, sur une feuille de papier timbré de huit gros, conformément à la loi. Voyez le fac-similé à la fin de ce volume. La copie du Testament de 1752 ne fut pas redemandée à la cour de Brunswic, tout comme le nouvel acte de 1769 ne lui fut pas envoyé.

Le 7 novembre 1768, déjà, le Roi avait fait, à Sans-Souci, une nouvelle rédaction de son Testament politique, et l'avait déposée aux archives du Cabinet à Berlin. Après la mort de Charles duc de Brunswic, arrivée le 26 mars 1780, son fils et successeur renvoya à Berlin, le 3 avril de la même année, le Testament politique de 1752, en félicitant le Roi de ce qu'il n'y avait pas eu lieu de l'ouvrir.

Quant à la copie ci-dessus mentionnée du Testament, ou de la Disposition testamentaire, de l'an 1752, elle resta dans les archives de Brunswic jusqu'à la mort du roi de Prusse. Alors le duc Charles-Guillaume-Ferdinand l'envoya à Berlin par son conseiller intime Charles-Auguste de Hardenberg-Reventlow, plus tard chancelier d'État prussien, dont l'arrivée fut annoncée par les Berlinische Nachrichten von Staats- und gelehrten Sachen, no 101, le 24 août 1786. On avait déjà trouvé aux archives royales le Testament de 1769, qui fut ouvert et lu par le ministre d'État de Hertzberg, le 18 août 1786, au château de Berlin, en présence du nouveau roi, des princes Henri et Ferdinand, et du ministre d'État comte Finck de Finckenstein. Le Testament politique du 7 novembre 1768 fut présenté au nouveau roi le 6 décembre 1786; il ne fut renvoyé aux archives que le 20 avril 1803. Voyez t. I, p. XIX.

Le Testament de 1769 fut imprimé pour la première fois dans les Stats-Anzeigen de Schlozer, Gottingue, octobre 1791, t. XVI, cahier 64, p. 450-456. Le ministre d'État comte de Hertzberg adressa au conseiller de Cabinet Laspeyres une lettre datée du 27 novembre 1791, dans laquelle il se prononce de la manière suivante sur cette impression : « Dans le dernier cahier des Stats-Anzeign von Schlözer in Göttingen,  »