<XV>Roi avait remis le Dialogue au lieutenant-général de Buddenbrock, en sa qualité de chef du corps des cadets, de même il donna la Lettre sur l'éducation au ministre d'État de Münchhausen, le 17 avril 1770, avec l'ordre d'en prescrire l'usage dans les universités. Voyez Friedrich der Grosse als Schriftsteller, par J.-D.-E. Preuss, p. 204-206.

Nous reproduisons l'édition originale, qui a pour titre : Lettre sur l'éducation. Berlin, chez Chrétien-Frédéric Voss, 1770, trente-deux pages in-8. En tête du traité, p. 3, on lit ces mots : Lettre d'un Génevois à M. Burlamaqui, professeur à Genève. Les éditeurs berlinois ont suivi le même texte dans les Œuvres de Frédéric II, publiées du vivant de l'Auteur, t. II, p. 339-364, mais en faisant, de leur propre autorité, de nombreux changements au style.

L'éducation de la jeunesse est un sujet sur lequel Frédéric aime à revenir. Voyez son ordre de Cabinet du 5 septembre 1779, adressé au ministre d'État baron de Zedlitz, et imprimé dans les Anekdoten von König Friedrich II. von Preussen. Herausgegeben von Friedrich Nicolai. Berlin, 1791, cahier V, p. 33-40.

XI. EXAMEN DE L'ESSAI SUR LES PRÉJUGÉS.

Cet ouvrage, imprimé par les soins de l'abbé Bastiani (Thiébault, Mes souvenirs, t. I, p. 119), est dirigé contre l'Essai sur les préjugés, ou De l'influence des opinions sur les mœurs et sur le bonheur des hommes, ouvrage contenant l'apologie de la philosophie, par M. D. M. A Londres (Lausanne), 1769, traité qui, attribué d'abord à Du Marsais, fut reconnu ensuite pour être l'ouvrage de la société du fameux baron d'Holbach. Le Roi envoya, le 17 mai, son Examen de cet Essai à d'Alembert, et le 24 à Voltaire.

Nous suivons l'édition originale, qui parut à Berlin, chez le libraire Voss, sous le titre de : Examen de l'Essai sur les préjugés. A Londres, chez Nourse, libraire, MDCCLXX, soixante-dix pages petit in-8. A la dernière page se trouve la date : A Londres, ce 2 avril 1770.

XII. EXAMEN CRITIQUE DU SYSTÈME DE LA NATURE.

Le Système de la nature, que le Roi critique dans cet opuscule, est également une production de la société du baron d'Holbach. Le