168. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BERLIN.
Podewils berichtet, Berlin 22. November: Valory harrt voll Ungeduld der Beantwortung seines Briefes an den König und argwöhnt ein Einverständniss zwischen Preussen und England. Er lässt durchblicken, dass sein Hof die Wahl des Churfürsten von Baiern zum Kaiser wünscht. Podewils hat ihm ausweichend geantwortet. | Il est fort bon de leurrer Valory; je ne suis engagé à rien vers le Cardinal, et je peux faire ce que je veux. D'ailleurs, ils ne peuvent rien faire contre moi, car avant le printemps il faut que je sois d'accord avec le Lorrain; alors ils n'ont aucun prétexte de rompre avec moi, et je trouverai toujours le moyen de m'accommoder avec l'Angleterre et l'Empire, ainsi que cela ne vous embarrasse rien. |
Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.
169. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL FÜRST VON ANHALT-DESSAU IN DESSAU.
Rheinsberg, 24. November 1740.
Ich habe Ihre Durchlaucht Ihren Brief gekriegt, und gesehen mit was vor Inquiétude Sie den bevorstehenden Marsch meiner Truppen ansehen. Ich hoffe, dass Sie Sich darüber beruhigen werden und erwarten mit Geduld, zu was ich Sie destinire. Ich habe meine Dispositions alle gemacht, und werden Ihre Durchlaucht schon zeitig genung erfahren, was ich befohlen habe, ohne Sich weiter darum zu inquietiren, indem nichts vergessen noch versäumt, und hoffe ich übrigens, dass Sie versichert sein werden, wie ich mit vieler Estime bin Ew. Durchlaucht freundwilliger Vetter
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Herzogl. Archiv zu Zerbst. Eigenhändig.
170. AU CONSEILLER PRIVÉ DES FINANCES DE BORCKE A VIENNE.
Berlin, 26 novembre 1740.
Votre dépêche du 16 de ce mois m'a été fidèlement remise. Je me suis bien douté qu'on commencerait à la fin à se réveiller de la fatale léthargie et sécurité à Vienne, dans laquelle on paraissait être tombé, en se berçant dans les espérances les plus frivoles, sans se mettre en peine de conjurer l'orage qui menace la maison d'Autriche de tous côtés et sans vouloir travailler à se faire des puissants amis.
En vérité, le danger presse plus que jamais, et on n'a point de temps à perdre, si on le veut prévenir. La contenance mal assurée du