226. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BERLIN.
Der Regierungspräsident v. Rochow berichtet, Cleve 16. December: „Ob bei jetzigen Conjuncturen nicht durch Tractaten Roermond unter Ew. Maj. Scepter zu bringen?. . . Das Haus Oesterreich hat wenig oder gar keinen Nutzen davon und braucht Geld; Ew. Maj. bekämen hin gegen hierdurch nicht allein eine freie Communication mit Montfort, sondern würden zugleich mit Meister von der Maass.“ | Herrndorf, 24. December 1740. Kann wohl gut sein, ist aber itzo nicht Zeit davon.1 |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
227. AU GRAND-MARÉCHAL DE LA COUR COMTE DE GOTTER A VIENNE.
Herrndorf, 26 décembre 1740.
J 'ai appris par votre relation du 20 de ce mois, que Kircheysen vient de m'apporter, de quelle façon vous avez été reçu du duc de Lorraine, et dans quels termes il a jugé à propos de répondre à vos propositions.2
Quoique cette réponse, pleine de marques d'aigreur et de duretés, semble couper tout chemin aux voies d'accommodement, vous devez pourtant faire tout au monde pour porter le susdit prince à envisager d'un œil moins prévenu mon plan et mes vues, qui tendent assurément au bien et à la conservation du Duc et de la maison d'Autriche, que j'assisterai de toutes mes forces, si l'on me veut faire avoir raison par rapport à mes justes prétentions sur la Silésie. Vous pouvez même insinuer au Duc qu'encore que j'aie demandé l'entière cession de cette province, je saurais apporter de la modération et me contenter d'une bonne partie de ce pays, pourvu qu'il plaise à la reine de Hongrie d'entrer avec moi dans un accommodement raisonnable et sincère, et de faire des liaisons étroites et convenables à nos intérêts réciproques.
Comme j'attends là-dessus votre réponse claire, que vous me ferez tenir par Kircheysen, vous vous efforcerez, en attendant, de me conserver une voie libre à la négociation, pour pouvoir la reprendre après votre départ et celui du de Borcke, et quand il ne sera plus permis d'y avoir un ministre. C'est pourquoi vous chercherez quelqu'un parmi les autres
1 Podewils schreibt an den König, 26. Dec: „L'idée du président du Rochow... est bonne à la vérité, et on l'a eue souvent déjà du temps de feu le Roi.“ Aber Oesterreich werde nie seinen einzigen Etappenplatz nach den Niederlanden abtreten, und sei ausserdem durch die Bestimmungen des Barrièretractats daran verhindert.
2 Vergl. Droysen V, 1, 179.