<207>Oesterreich von denen niederländischen Provinzien nicht das allergeringste an einige andere benachbarte Puissance eigenmächtig cediren kann,1 und der zu solcher Cession erforderte Consens der Seepuissancen aus bekannten Ursachen wohl schwerlich zu erhalten sein dürfte.

Weilen Euch aber von sothanem Project keine förmliche Communication vom dortigen Hofe geschehen, sondern dasjenige, was Ihr davon in Erfahrung gebracht, Euch nur unter der Hand und im Vertrauen eröffnet worden,2 so finden Wir unnöthig, dass Ihr Euch deshalb das Geringste äussert, sondern Ihr habt von der Sache gänzlich zu abstrahiren und selbige auf ihrem Unwerth ersitzen zu lassen. Sind Euch mit Gnaden gewogen.

Friderich.

H. v. Podewils. C. W. v. Borcke.

Nach der Ausfertigung.


310. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Schweidnitz, 16 mars 1741.

Monsieur de Podewils. Votre lettre et la dépêche du de Mardefeld, envoyée par un courrier à Memel, me sont bien parvenues. Comme je n'en sais pas encore le contenu, la faisant déchiffrer, je vous en dirai demain mon sentiment. Au reste, j'entre dans le vôtre, par rapport à la nécessité qu'il y a d'avoir un habile et intrigant ministre à la cour de Dresde, qui pourrait avoir l'œil au guet. Ainsi vous n'avez qu'à me proposer un sujet qui possède les qualités nécessaires et propres pour l'affaire dont il s'agit. Je suis etc.

Federic.

Je suis fort surpris de la nouvelle de Russie,3 j'avoue que c'est un coup de traître, mais il faudra voir si les choses en resterônt-là, ou s'il n'y aura pas moyen de faire revirer la girouette; sinon, la Saxe en payera les pots cassés.

Ce 17 mars.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


311. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Schweidnitz, 17 mars 1741.

Mon cher Podewils. La trahison de la Russie est épouvantable. La malice et l'envie des Saxons l'ont couvée, et la faiblesse du prince



1 Vergl. oben S. 157.

2 Durch den mainzischen Minister Erthal „animal de la cour de Vienne à cause du présent magnifique qu'il a reçu de la reine de Hongrie.“ (Danckelmanns Bericht, Mainz 7. März.)

3 Mardefeld meldet, Petersburg 2. März, dass die Gesandten Oesterreichs, Englands, Sachsens dem russischen Hofe ein Project zur Theilung Preussens vorgelegt. Vergl. Droysen, V, 1, 223 — 226. Ueber die Eroberungsabsichten Georgs II., vergl. Arneth, Maria Theresia's erste Regierungsjahre I, 201. 392.