<381>pour l'assurer qu'on n'attaquerait pas ses États, quoique sous la condition qu'il prendrait aussi par écrit les engagements qu'il avait proposés lui-même, et qu'en cas que le roi d'Angleterre refusât de se prêter à cette convention, qu'il avait proposée lui-même, la France désirait et espérait de moi que je devrais faire déclarer par vous, mon ministre à Hanovre, que ce serait ainsi, et, que si Sa Majesté Britannique ne voulait pas se comporter en ami avec la France et la Bavière, je joindrais mes forces avec les leurs.
Voilà ce que le susdit ministre de France vient de me représenter.
Mon intention est donc que vous tâcherez d'avoir une audience particulière auprès de Sa Majesté le roi de la Grande-Bretagne, et de lui communiquer en confidence de ma part le précis de ce qu'on désire de moi de la part de la France. A quoi vous ajouterez d'une manière convenable et dans les termes les plus polis, que Sa Majesté pourrait être assurée que mon estime et mon amitié pour elle sont trop grandes pour que je dusse jamais agir ou lui parler d'une manière si peu amiable, mais que j'espérais aussi d'elle que Sa Majesté, selon ses hautes lumières, considèrerait que dans les circonstances présentes il serait de son propre intérêt de ménager la France autant qu'il serait possible, afin de mettre ses États en Allemagne à l'abri de l'inondation des troupes françaises, qui était à craindre pour peu que Sa Majesté voulût rebuter tout-à-fait la France dans un temps où ses forces étaient si supérieures. Vous ne négligerez pas, en même temps, de faire valoir auprès de Sa Majesté la générosité avec laquelle j'agis envers elle, et de quelle ardeur je m'intéresse pour la conservation de ses États. J'attends au plus tôt possible votre rapport de l'impression que cela aura faite. Au reste, ma volonté est que vous ne donnerez rien par écrit de tout ce que je vous ai mandé, mais que vous vous expliquerez seulement verbalement, afin que, contre toute attente, on n'en puisse faire un mauvais usage.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
562. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BRESLAU.
Von dem Cabinetssecretär.
Lager bei Schnellenwalde, 19. October 1741, morgens um 7 Uhr.
Eichel übersendet Abschriften der beiden Schreiben des Königs an Valory von dem ersten Valory und Plotho vom 18. October: „Ob M. Valory von dem ersten sonderlich erbauet sein wird, lasse dahin gestellt sein, von dem letzteren hat er nichts zu sehen bekommen. Ich muss aber bekennen, dass herzlich wünschete, dass derselbe einmal wieder an die Rückreise nach Breslau gedächte, dass dergleichen Sachen, so hieher gar nicht gehören, allhier besorget werden müssen. Sein importunes Sollicitiren ist allemal Schuld daran und bedienet er sich beständig des Vorwands, sein Courier