<410>s'approcher de mes quartiers, je ne vois point par quelle raison je devrais troubler le repos de mes troupes dans leurs quartiers d'hiver, et je les y laisserai paisiblement.
Quant au régiment de hussards de Bronikowski, je donnerai des ordres au prince Léopold d'Anhalt pour que vous en puissiez disposer selon votre bon plaisir, mais je vous prie pourtant, Monsieur, de ne pas vous en servir en petits détachements, mais toujours avec un corps proportionné aux forces des ennemis, sans quoi ils seraient ruinés totalement. Touchant vos opérations, mon petit sentiment est que, la ville de Prague prise, l'électeur de Bavière ne pourrait prendre un meilleur parti que de se porter avec toutes ses forces vers la Moravie et même vers l'Autriche de nouveau, et y prendre, conjointement avec la Bohême, ses quartiers d'hiver. Après cela, nous pourrions concerter ensemble comment ouvrir la campagne de l'année qui vient, à la fin du mars, ou, tout au plus tard, au commencement d'avril, et vous me ferez un grand plaisir, Monsieur, si vous vouliez me mander votre préavis là-dessus, pour que je puisse faire les arrangements de mes magasins; et rien ensuite nous empêchera d'agir alors avec toute la vigueur possible.
Je vous prie, au reste, d'être persuadé de l'estimé infinie et de la considération avec laquelle je suis etc.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
597. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE, ERBPRINZ VON ANHALT-DESSAU, IN JUNGBUNZLAU.
Berlin, 21. November 1741.
Durchlauchtiger Fürst, freundlich lieber Vetter. Da der Marschall von Belle-Isle bei Mir Ansuchung gethan, die in Böhmen stehende alliirte Truppen mit einem Corps von Meinen Husaren zu verstärken, so will Ich, dass, sobald gedachter Marschall Ew. Liebden darum schreiben wird, dieselben das Regiment von Bronikowski dahin wo es der Maréchal de Belle-Isle verlanget zu seiner Disposition detachiren sollen. Ew. Liebden aber haben den v. Bronikowski zugleich dahin zu instruiren, wie Meine Intention sei, dass er mit seinem Regiment alsdann nicht mit kleinen Detachements agiren soll, sondern allemal mit einem Corps, welches der Force der Feinde, mit welchen er es zu thun haben wird, proportioniret sei, damit sein Regiment nicht ruiniret werde, wobei ich das Vertrauen zu ihm habe, er werde alles jedes Mal thun, was die Ehre der preussischen Truppen erfordert. Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Herzogl. Archiv zu Zerbst.