<69>de la déclaration du roi très chrétien que le Cardinal m'a promise au sujet de la succession de Juliers et de Bergue. Quant à l'affaire que j'ai avec le prince et évêque de Liège, elle est sur le point d'être terminéeamiablement, ce dont vous pouvez assurer le ministère. Au reste, comme je ne veux pas vous séparer plus longtemps de votre régiment, je vous ferai tenir votre rappel; ainsi vous n'aurez qu'à prendre votre congé de la manière usitée. Je suis etc.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
109. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BERLIN.
Podewils legt, Berlin 22. October, einen Bericht des Comitialgesandten von Pollmann vor, Regensburg 13. October, mit einem gegen den König gerichteten kaiserlichen Commissionsdecret in der herstaller Angelegenheit.1 „Cette démarche peu amiable fait voir de quel bois on se chauffe à Vienne à l'égard de Votre Majesté, et à quoi il faudra s'attendre de la part de cette cour dans des affaires de plus grande importance.“ | Il faut leur dire leur fait, et faire sentir à Demeradt qu'on peut juger de leurs bonnes intentions par ces bagatelles. Il faut aussi que Borcke leur dise grossièrement leurs vérités, et qu'on tâche à les chagriner en ce que l'on pourra. Ceci ne nous fait ni bien ni mal. Fr. |
Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.
110. AU CONSEILLER PRIVÉ DES FINANCES DE BORCKE ET AU CONSEILLER DE GRAEVE A VIENNE.
Berlin, 22octobre 1740.
Vous verrez par la relation ci-jointe de mon ministre à Ratisbonne et le décret de commission de l'Empereur à la Diète, avec quelle précipitation la cour de Vienne s'est laissée aller de porter l'affaire de Herstal, et lesdifférends que j'ai eus avec l'évêque et prince de Liège, à la diète de l'Empire par un décret de commission, conçu dans des termes fort aigres et peu mesurés contre moi, et cela avant que l'Empereur se soit donné la peine de m'écrire et de s'éclaircir là-dessus avec moi, et d'attendre ma réponse, puisque jusqu'ici je n'ai ni reçu les soi-disantes lettres déhortatoires dont le décret de commission parle, niles ministres de l'Empereur à Vienne ni ceux qu'il a eus et qu'il a encore à ma cour n'ont jamais fait, de la part de leur maître, la moindre démarche auprès de moi pour entendre mes raisons ou s'expliquer sur cette affaire avec moi, comme cela s'est pratiqué jusqu'ici avec le moindre des États de l'Empire, dont on se plaint et contre lequel on a recours à l'Empereur.
1 Vergl. Preussische Staatsschriften I, 30 f.