<73>l'alliance même limpératrice est obligée à me tenir le dos libre en cas de rupture, mais qu'ilsdéclinent toujours d'en faire un article à part. Je vous dirai donc là-dessus qu'en cas qu'il ne soit pas possible d'obtenir ce que j'ai demandé1 par ma dépêche du 16 de ce mois, que je vous ai fait envoyer par une estafette, je suis content de ce que vous me mandez par la susdite apostille du 8 de ce mois, et vous assurerez le duc de Courlande et le comte d'Ostermann de ma considération et de ma reconnaissance pour les bonnes intentions qu'ils ont témoignées l'un et l'autredans cette affaire.

Je m'attends que vous signerez à présent promptement et sans plus de délai notre alliance.

Federic.

H. de Podewils.

Nach dem Concept.


117. AU CONSEILLER PRIVÉ DES FINANCES DE BORCKE A VIENNE.

Rheinsberg, 27 octobre 1740.

Monsieur de Borcke. J'ai bien voulu vous avertir que vous aurez bientôt votre rappel, et que vous ne continuerez votreposte présent qu'environ trois ou quatre semaines. Vous vous y préparerez donc, et vous direz au conseiller aulique de Bredow que je le destine pour être votre successeur pendant quelque temps, s'il veut l'accepter de bon gré et se dégager de sa place présente. Ainsi, en cas qu'il veuille s'y conformer, vous devez l'instruire successivement de la situation de mes affaires que vous avez eu à négocier, afin de le mettre au fait. Je suis etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


118. AU CONSEILLER PRIVÉ DES FINANCES DE BORCKE A VIENNE.

Rheinsberg, 28 octobre 1740.

Prenez bien garde à la conduite des Bavarois, et ne négligez aucunes estafettes et courriers pour m'avertir de tout ce qui se passe, et j'aurai sûrement soin de vous.

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung, unter einem Cabinetsschreiben mit der Weisung, protestantische Familien in Wien zur Ansiedelung in Preussen aufzufordern.



1 Der Erfolg der weiteren Bemühungen Mardefelds der article secrétissime: oben S. 65 Anm. 2.