23. AU CONSEILLER PRIVÉ DES FINANCES DE BORCKE A VIENNE.
Berlin, 5 juillet 1740.
Je suis bien aise d'apprendre par votre post-scriptum du 25 juin dernier que vous êtes persuadé que la cour de Vienne ne me contestera plus le droit de pouvoir faire des levées dans les villes impériales. Mais il sera toujours bon et nécessaire que vous preniez occasion d'en parler aux ministres de l'Empereur comme d'une chose que je ne saurais mettre aucunement endoute, me flattant, à juste titre, que Sa Majesté Impériale <16>ne voudrait jamais souffrir que je fusse chagriné dans un point si délicat et en même temps si essentiel par rapport à mes droits.
Vous ne manquerez pas de m'informer de la réponse qu'on vous fera là-dessus.
Federic.
A. B. Borcke. Thulemeier.
Nach der Ausfertigung.