32. AU CHANCELIER DE RAESFELDT A LA HAYE.
Berlin, 19 juillet 1740.
Le discours que le pensionnaire de Dortrecht, Alewyn, vous a tenu, selon votre post-scriptum du 12 de ce mois, au sujet de lasuccession de Juliers et de Bergue, est très vague et ne signifie pas grand chose.
Je sais assez ce que je dois penser de la conduite que la république de Hollande a tenue jusques ici à l'égard de la susdite succession, et je suis bien persuadé que cette République m'enviera constamment cette succession, et même à un tel point qu'elle fera tout ce qu'elle pourra entreprendre sans courir trop de risque, pour m'embarrasser dans la poursuite de mes droits.
Cependant vous ne donnerez à connaître à qui que ce soit que ce sont mes idées. Vous témoignerez au contraire, en toute occasion, que je me flatte que messieurs les États-Généraux me donneront des marques de leur amitié et affection, lorsque la succession dont il s'agit s'ouvrira à moi.20-1
Federic.
Thulemeier.
Nach dem Concept.
20-1 In Betreff Alewyn's persönlich ertheilt der König am 25. Juli noch die mündliche Resolution: (Räsfeldt) „soll sich bemühen, den Mann an unser Interesse zu ziehen, und vorschlagen, wodurch er gewonnen werden kann. Soll ihn auch ferner über die Sache und der République Intention sondiren.“