116. AU CONSEILLER PRIVÉ D'ÉTAT BARON DE MARDEFELD A SAINT-PÉTERSBOURG.
Berlin, 25 octobre 1740.
J'ai reçu votre apostille du 8 d'octobre, par lequel vous me mandez que le duc de Courlande et le comte d'Ostermann vous ontassuré que l'impératrice de Russie se fera un plaisir de m'envoyer les 4,000 Cosaques, quand je les demanderai, et qu'ainsi on le pourra insérer dans le traité d'alliance72-1, et qu'ils soutiennent au reste constamment qu'en vertu de <73>l'alliance même limpératrice est obligée à me tenir le dos libre en cas de rupture, mais qu'ilsdéclinent toujours d'en faire un article à part. Je vous dirai donc là-dessus qu'en cas qu'il ne soit pas possible d'obtenir ce que j'ai demandé73-1 par ma dépêche du 16 de ce mois, que je vous ai fait envoyer par une estafette, je suis content de ce que vous me mandez par la susdite apostille du 8 de ce mois, et vous assurerez le duc de Courlande et le comte d'Ostermann de ma considération et de ma reconnaissance pour les bonnes intentions qu'ils ont témoignées l'un et l'autredans cette affaire.
Je m'attends que vous signerez à présent promptement et sans plus de délai notre alliance.
Federic.
H. de Podewils.
Nach dem Concept.
72-1 Durch den Erlass vom 16. Oct., oben Nr. 104, war Mardefeld inzwischen bereits gewiesen, auf die Sendung von Kosacken nicht zu bestehen, und da russischer Seits das im Text erwähnte Versprechen nach dem Tode der Kaiserin an eine Gegenbedingung geknüpft wurde, so wurde in den Vertrag eine Bestimmung über diesen Punkt nicht aufgenommen.
73-1 Der Erfolg der weiteren Bemühungen Mardefelds der article secrétissime: oben S. 65 Anm. 2.