176. AU CONSEILLER DE LÉGATION D'AMMON A DRESDE.

Berlin, 1er décembre 1740.

Votre dépêche du 26 du mois passé m'a été remise, et vous pouvez marquer au comte de Brühl que le choix que le roi de Pologne a fait de la personne du conseiller privé de Bülow pour l'envoyer en qualité de son ministre à ma cour, m'a été fort agréable, et que je ne demande pas mieux que de cultiver une bonne amitié et intelligence avec ce prince, pour lequel je me suis senti toujours beaucoup d'estime et de considération. En attendant, comme je vous ai mis en état de pouvoir pénétrer les vues secrètes de la cour où vous êtes, et que vous me dites qu'on a formé le dessein d'arracher quelque partie de la succession de la maison d'Autriche, vous devez tâcher de découvrir si c'est sur la Bohême ou sur la Silésie qu'on a jeté les yeux, et sous quel prétexte ou de quelle manière on croit y pouvoir réussir.

Il faut bien prendre garde de démêler le vrai du faux, et de ne me point donner de simples bruits ou soupçons pour des vérités réelles.

Federic.

H. de Podewils.

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Je suis très content de vous, et si vous continuez, vous ferez votre fortune. Je vous enverrai des secours de temps en temps, mais soyez actif, vigilant, et ayez des yeux de lynx.

Nach dem Concept; der Zusatz nach Abschrift der Ministerialkanzlei.