326. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.
Strehlen, 26 mars 1741.
Monsieur de Podewils. Vos deux lettres du 20 et 21 de ce mois me sont bien parvenues. Vous avez bien fait de tâter le pouls au de Schwicheldt par l'amorce de l'évêché d'Osnabrück, et de la cession de l'expectance d'Ostfrise.216-1 Il en faut enivrer ces messieurs, le mieux qu'il sera possible, pour les détacher de la bande, s'il y a encore moyen de le faire. En attendant, vous continuerez à veiller partout, et à informer mes ministres aux cours étrangères des trames pernicieuses de la cour de Dresde, afin d'en faire usage, en cas que je sois obligé d'en prendre revanche. Quant à votre voyage de Breslau, j'entre en vos idées, et vous pourrez le retarder d'une quinzaine de jours, en amusant ceux des ministres étrangers qui voudront venir en même temps. Au reste, le de Linde doit se comporter avec toute la prudence requise, pendant le vacarme qu'il y a à Stockholm, et il poussera sous main la négociation touchant les 16,000 hommes à recevoir dans mon service comme troupes auxiliaires, moyennant des subsides. Mais il prendra garde de ne point m'exposer mal à propos. Je suis etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
216-1 Nachdem der hannöverische Gesandte den Wunsch ausgedrückt „que Votre Majesté, avec les grandes acquisitions qu'Elle méditait, voudrait bien que les autres profitassent quelque chose avec Elle, si l'on devrait entrer dans Ses vues, et: dass man sie möchte mitessen lassen.“ Die Pfandämter in Mecklenburg bezeichnet Schwicheldt als eine zu entlegene und zu problematische Erwerbung für Hannover (Bericht von Podewils, 18. März).