409. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BRESLAU.
Camp de Strehlen, 18 juin 1741.
J'ai été extrêmement surpris de voir par le mémoire de M. de Rudenschöld la résolution des États de Suède, sidifférente de ce à quoi je devais m'attendre.263-2 M. de Belle-Isle ne saurait disconvenir de m'avoir promis que la Suède agirait en Finlande, dès que j'aurais signé le traité; à présent, que je suis sur le point de le faire, la Suède me manque. Je vous déclare donc ici d'avance que tout votre traité est nul, si la Suède n'agit par la France, et sil'électeur de Bavière n'agit, et si Belle-Isle n'entre en Allemagne pour agir encore cet automne en Bohême et Autriche. Ne croyez pas que je sois allié du Roi votre maître à d'autres conditions, et ne comptez pas plus sur moi que vous ne remplissiez vos engagements, comme je suis résolu de remplir religieusement les miens.
Mandez ceci au Cardinal, et à M. de Belle-Isle, car si l'on s'imagine en France de m'abuser, l'on se trompe.
J'espère que vous ferez bon usage de tout ceci, vous assurant que je suis avec bien de l'estime, Monsieur, votre bien affectionné
Federic.
Nach Abschrift des Cabinetssecretärs.
<264>263-2 Der Reichstag hatte beschlossen, dass Schweden erst nach Abschluss eines Vertrages mit Preussen die Action beginnen werde.