425. AU CARDINAL DE FLEURY A ISSY.
Camp de Strehlen, 10 juillet 1741.
Monsieur mon Cousin. J'ai vu par une longue lettre du maréchal de Belle-Isle qu'il me presse beaucoup pour accélérer l'élection impériale, et qu'il traîne en longueur les opérations de laguerre. Vous devez savoir, Monsieur, que ce n'est pas ainsi que je l'attends, et que je ne prétends donner ma voix à l'électeur de Bavière que du moment où il agira, et que vos troupes entreront en Allemagne. Ne vous attendez à rien de moi avant que d'avoir agi, et soyez persuadé que, pour que je concoure à l'élection de l'électeur de Bavière, il faut que je sache de science certaine qu'il a commencé ses opérations, et que vos troupes volent à son secours en Allemagne. Voilà sur quoi vous pourrez prendre vos mesures. Je vous avertis en même temps que la Suède n'agit point, et que jusqu'à présent vous n'avez pas satisfait au moindre point de l'alliance. Je suis etc.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.