638. AU MARÉCHAL DE FRANCE COMTE DE BELLE-ISLE A PRAGUE.

Berlin, 19 décembre 1741.

Mon cher Maréchal. Quoique votre lettre du 14 de ce mois m'ait donné beaucoup de satisfaction, en y voyant de quelle manière vous avez disposé les troupes saxonnes pour se mettre en avant, néanmoins l'état de souffrance dans lequel vous vous trouvez par rapport à votre santé, m'a véritablement affligé. Je souhaite de tout mon cœur que, selon les vœux que je ne cesse de faire pour vous, votre santé se rétablisse, de manière que je puisse me flatter de vous voir bientôt en parfaite santé, pour vous pouvoir assurer alors de vive voix des sentiments d'estime, et de la considération avec laquelle je suis, mon cher Maréchal, votre très affectionné et très fidèle ami

Federic.

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