<103> temps plus convenable, pour faire traiter sur le susdit accommodement.

En attendant, vous tiendrez le même langage que ci-devant au comte de Brühl par rapport aux affaires de la Steuer, quoique toujours en termes honnêtes et sans user de menaces.

Pour ce qui regarde le cas arrivé avec le sieur Sandelhjelm, vous vous expliquerez poliment sur ceci audit ministre, que, si cet officier avait eu du chagrin à Berlin, ç'avait été bien par sa propre faute, vu qu'il n'avait jamais dit qu'il était en service de Saxe, ni n'en porté l'uniforme, mais qu'il s'était qualifié pour être officier suédois, jusqu'à ce qu'il avait été reconnu pour ne point être dans ce service; que c'était par cette raison-là qu'on l'avait soupçonné et prié de vouloir bien quitter la ville, mais point du tout dans un temps de vingt-quatre heures, comme il paraissait qu'on l'avait marqué au comte de Brühl; qu'il n'avait dépendu que de lui de se dire officier saxon, et qu'on aurait eu tous les égards dus à ce caractère, mais que l'ayant déguisé, il s'était fait soupçonner par sa propre faute; que tout officier qui agissait de la sorte, courrait risque d'être traité de la même façon, et que, si jamais un de mes officiers voulait user d'un pareil déguisement en Saxe, je ne saurais être fâché, si l'on agissait envers lui de la même manière.

Federic.

Nach dem Concept.


6036. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.

Finckenstein berichtet; Berlin 12. September : „Le chevalier de La Touche, ayant reçu hier un courrier, est venu ce matin me communiquer le contenu de ses dépêches, dont la principale regarde le différend qui subsiste entre Votre Majesté et la cour d'Angleterre au sujet des prises faites sur Ses sujets. Tout ce que ce ministre m'en a dit, revient assez à ce que milord Maréchal a mandé en dernier lieu, et porte en substance que le marquis de Mirepoix s'était trompé dans ses conjectures, que les dispositions favorables que messieurs de Newcastle et Pelham lui avaient marquées pour les ouvertures qu il leur avait faites, avaient été changées par la contrariété des opinions de leurs collègues, qu'en conséquence le duc de Newcastle s'était retourné et venait de déclarer à M. de Mirepoix1 que l'Angleterre ne pouvait pas accepter l'expédient de la compensation, qu'il fallait que Votre Ma-

Potsdam, 16. September 1753.

Se. Königl. Majestät haben auf den hierbei zurückerfolgenden Bericht zur mündlichen allergnädigsten Resolution zu melden befohlen, wie dem Chevalier M. de La Touche zu antworten sei, dass des Königs Majestät Sich billig über die Langage, so die englische Ministres gegen die von Frankreich in der Deprädationssache letzthin halten wollen, sehr verwundern müssten, deren Ursach aber nicht anders als denen dem Vernehmen nach jetzigen Mouvements derer russischen Truppen nach Livland attribuiren könnten, als wodurch man Höchstdieselbe inquiet und zu



1 Vergl. S. 71. 72.