„Milord Maréchal venant de marquer par sa dépêche du 14 ce mois arrivée hier au soir que le marquis de Contest pensait toujours de la même manière sur l'affaire des déprédations, et qu'il regardait surtout comme une chose très problématique s'il convenait aux intérêts de Votre Majesté de faire délivrer Sa réplique1 au ministère britannique pendant l'assemblée présente du Parlement, ou s'il ne vaudrait pas mieux de différer cette démarche jusqu'à sa séparation, qui ne pourra pas être bien éloignée, qu'il inclinait même fortement pour le dernier de ces partis, à cause des inconvénients qui pourraient résulter, si l'affaire venait à être communiquée au Parlement, ce qui la rendrait tout-à-fait nationale et mettrait le ministère hors d'état de se prêter à aucun accommodement sans le concours de la nation — nous avons cru qu'il était de notre devoir … de demander les ordres de Votre Majesté.“ | Sie sollen die Sache wegen der zu übergebenden Duplique noch ruhen lassen und damit warten, bis das jetzige Parlement vorbei sein und man sehen wird, was die Sachen weiter vor einen Pli nehmen werden. Die Raisons, so M. de Contest deshalb anführet, seind zu solide, als dass man sich nicht darauf confirmiren sollte. |
Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
6151. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.
Berlin, 29 décembre 1753.
La dépêche que vous m'avez faite du 14 de ce mois, m'a été hereusement rendue. Vous pouvez assurer M. de Contest que je ne changerai point des dispositions où je suis à l'égard de l'affaire de la comtesse de Bentinck, et que je désire avec empressement que cette affaire soit finie au plus tôt. Quant aux liaisons à prendre avec le Danemark, je me réfère à ce que je vous ai marqué par une de mes dépêches antérieures par rapport au prince Ferdinand de Brunswick.2
Sur ce qui regarde mes différends avec la cour de Londres, assurez M. de Contest que je me conformerai entièrement sur son sentiment et que je ne remettrai point cette affaire en mouvement, ni ne ferai délivrer ma réplique au ministère britannique pendant l'assemblée présente du Parlement. Enfin, je ne m'y précipiterai en rien à ce sujet, mais attendrai à voir plus clair dans les intentions et les vues du roi d'Angleterre, avant que de faire quelque nouvelle démarche à ce sujet.
Quant à la négociation en Russie touchant un traité de subsides, je sais3 que le chancelier Bestushew s'est extrêmement emporté contre le contre-projet du ministère anglais que le sieur Guy Dickens lui a délivré; qu'il y a eu malgré cela une conférence là-dessus le 3 de ce
1 Vergl. S. 187.
2 Vergl. S. 162.
3 Bericht Swart's an die Generalstaaten, Moskau 3. December 1753.