<218> des subsides, à moins que le ministère de Russie ne regarde un subside de 50,000 livres sterling être un objet trop important pour être refusé, et croie pouvoir se permettre des licences en faveur de l'éloignement,1 qui seront difficiles au roi d'Angleterre de contrôler.
Au surplus, soyez attentif aux intrigues que le ministre autrichien, le comte Colloredo, emploiera pour pousser le ministère anglais à prêter plus de faveur à une liaison plus étroite avec la Russie. Je suis informé que la cour de Vienne n'oubliera ni mensonges ni choses controuvées pour inspirer au roi d'Angleterre de nouvelles appréhensions contre moi; tâchez d'être instruit de ce manège, mais traitez de ridicule et de controuvé tous les bruits des appareils de guerre que je faisais actuellement, quand on vous en parlera.
Federic.
Nach dem Concept.
6176. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.
Berlin, 19 janvier 1754.
Les dépêches que vous m'avez faites du 3 et du 4, tout comme celle du 7 de ce mois, m'ont été heureusement rendues, qui m'ont appris à ma satisfaction extrême que M. de Saint-Contest et les autres ministres de France reconnaissent à la fin par mes procédés à leur égard combien j'agis rondement avec eux, ce que je compte toujours pour un avantage et pour autant gagné avec eux. Ce qui me fâche, avec cela, c'est que le crédit du ministère de France est tant tombé auprès des cours de Vienne et de Londres qu'on n'a guère plus de considération pour lui, de sorte que ces cours ne regardent autrement ledit ministère que divisé et occupé entièrement de disputes parlementaires et peu à même de prendre aucune résolution soutenue avec vigueur.
Pour ce qui regarde le résultat des ministres de Russie touchant le contre-projet2 de convention subsidiaire, je n'en ai point de nouvelles encore, auxquelles je m'attends cependant bientôt, et que je ne manquerai pas de vous communiquer, dès qu'elles m'arriveront.
Federic.
Nach dem Concept.
6177. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Berlin, 19 janvier 1754'
Je vous sais gré des éclaircissements que vous m'avez donnés par votre rapport du 9 sur les bruits qui avaient couru touchant la marche de quelques régiments de Moravie en Italie.3 Je suis persuadé que, si
1 Betrifft die Cantonnementsquartiere der russischen Observationstruppen näher oder ferner der Landesgrenze. Vergl. S. 193.
2 Vergl. S. 192.
3 Vergl. S. 204 Klinggräffen bezeichnet das Gerücht als bisher gegenstandslos.