Au reste, vous pourrez protester hardiment envers le premier ministre, comme c'est aussi la pure vérité, que j'avais absolument ignoré jusqu'ici tout ce qui était touchant le lieutenant de Kalben et de l'excès par lui commis, en sorte que même encore je ne savais pas le nom du régiment auquel il était attaché, vu qu'il y avait plus que d'un de ce nom en différents régiments. Aussi vous pouvez compter que la première nouvelle que j'en ai eue, ne m'est autrement parvenue que par vous. Comme je suis cependant très sensible de l'amitié que le roi de Pologne m'a bien voulu donner à cette occasion, et de l'empressement que le premier ministre a eu pour m'en faire informer, vous ne manquerez pas d'en faire à celui-ci un compliment des plus obligeants de ma part sur tout ceci.
Federic.
Nach dem Concept.
6434. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN
Podewils berichtet, Berlin 19. August: „Enfin la comtesse de Bentinck, se voyant poussée au pied du mur par l'ordre parti pour le rappel de la sauve-garde de Knyphausen,1 a résolu de signer purement et simplement l'acte de cession en faveur de ses enfants, tel que la France et le Danemark l'ont prescrit; elle va délivrer ce soir cet acte signé de sa main au chevalier de La Touche, pour qu'il puisse incessamment l'envoyer à sa cour, qui a demandé que l'échange de cet acte s'y fasse contre celui de l'acceptation du comte de Bentinck.“ | Potsdam, 20. August 1754. Ich bin froh, dass Ich soweit gekommen bin. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
6435. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.
Potsdam, 20 août 1754.
J'ai bien reçu la dépêche que vous m'avez faite du 9 de ce mois, sur laquelle je ne veux point vous dissimuler qu'il faudra que vous commenciez à rendre vos dépêches plus intéressantes2 qu'elles n'ont été encore jusqu'à présent, et que vous entriez dans plus de choses qui pourront satisfaire à ma curiosité et mériter mon attention, comme, par exemple, la convention qui a été faite entre le Parlement et la cour pour que le premier ait été rappelé à Paris,3 et autres pareilles. Car,
1 Vergl. S. 366.
2 Vergl. S. 393.
3 Vergl. S. 4. 148. 305. Die in Folge ihrer Angriffe auf den Erzbischof von Paris nach Pontoise verbannten Parlementsräthe erhielten in Anlass der Geburt des Herzogs von Berry (nachmals König Ludwig XVI.) im August Erlaubniss zur Rückkehr gegen die Verpflichtung, in Zukunft über die billets de confession zu schweigen.