<408> par la grande sécheresse qui continue à régner dans les dépêches que vous m'avez faites jusqu'ici, je dois présumer ou que vous ne vous faufilez pas assez avec le monde pour être instruit de ce qui se passe à vos lieux, ou que vous n'avez pas de bonnes connaissances pour être bien et justement au fait des affaires. J'espère que vous y ferez attention.
Federic.
Nach dem Concept.
6436. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Potsdam, 20 août 1754.
J'accuse la bonne réception du rapport que vous m'avez fait du 10 de ce mois, qui ne me présentant aucun objet pour vous donner de nouveaux ordres, je me borne aussi présentement de vous dire que le système de la cour de Londres continue1 toujours à être pacifique, qu'on peut se faire peut-être des illusions du contraire à Vienne et se flatter de pouvoir faire changer ceci, mais qu'on s'y trompe ou que c'est par affectation qu'on veuille faire accroire aux gens qu'on sait engager le ministère anglais à faire des choses qui ne sont nullement de son intérêt ni de celui de la nation. J'espère d'être bientôt informé combien l'on peut tabler sur ceci.
Federic.
Nach dem Concept.
6437. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Potsdam, 20 août 1754.
J'ai vu avec satisfaction la continuation des assurances que vous m'avez données par votre rapport du 9 des sentiments pacifiques du ministère anglais. Ce qui me fait appréhender que ce ministère ne soit mis dans un nouveau réveil, ce sont les différends entre la France et l'Angleterre par rapport à leur commerce aux Indes orientales,2 vu qu'on me marque que les dernières instructions que le sieur Dupleix doit avoir reçues, ne doivent être rien moins que favorables aux prétentions et aux vues de l'Angleterre. C'est pourquoi je désire d'avoir votre sentiment si ces querelles peuvent bien attirer des suites importantes, pourvu qu'elles ne soient pas accommodées.
Federic.
Nach dem Concept.
6438. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LEGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A VARSOVIE.
Potsdam, 20 août 1754.
J'ai bien reçu votre rapport du 11 de ce mois. Comme je me contente de ce que le comte de Brühl vous a déclaré touchant l'excès
1 Vergl. S. 402.
2 Vergl. S. 260.