La cour de Vienne ne fait sans doute pas bonne mine à ces différentes variations dans les affaires, et c'est là précisément qui doit vous engager à observer les visages à leur sujet. Federic. |
Nach dem Concept.
6491. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A VARSOVIE.
Potsdam, 22 octobre 1754.
J'ai reçu votre rapport du 13 de ce mois. Vous serez convaincu par la suite qu'il ne faudra point d'argent au delà de celui que je vous ai fait parvenir pour rompre la présente Diète. Le ministère autrichien est lui-même persuadé qu'elle échouera, étant d'opinion que, supposé qu'il fût possible qu'elle prit consistance, cela ne mènerait à rien, mais que la confusion n'en deviendrait que plus grande et occasionnerait peut-être une guerre intérieure par les confédérations qui se formeraient en pareil cas.
Federic.
Nach dem Concept.
6492. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A FONTAINEBLEAU.
Potsdam, 22 octobre 1754.
Je ne saurais rien décider encore sur ce que vous dites, dans votre rapport du 11 de ce mois, du manque de capacité qu'on attribue communément à M. Rouillé, me paraissant surtout qu'on fait du chemin avec lui dans les affaires, ce qui au moins n'était guère possible avec feu M. de Saint-Contest.
Federic.
Nach dem Concept.
6493. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Michell berichtet, London 11. October: „L'attention de la cour et de la ville continue d'être fixée sur l'armement que l'on prépare en diligence pour la Virginie; outre les envois dont j'ai eu l'honneur de faire mention par ma dernière dépêche, on y a encore ajouté le nombre d'officiers qu'il faut pour composer deux régiments, que l'on se propose de lever dans ce pays-là. Les bâtiments de transport qui doivent se charger de ces secours, seront escortés par une escadre de cinq vaisseaux de guerre, et l'on compte qu'elle sera en état de faire voile vers la fin de ce mois et peut-être plus tôt. En attendant, voilà un armement | Potsdam, 26 octobre 1754. J'ai reçu votre rapport du 11 de ce mois, qui m'a donné bien de la satisfaction par les nouvelles intéressantes qu'il comprend, et au sujet desquelles vous devez continuer de me mander exactement les suites. Ce que je désire d'ailleurs, c'est que vous me marquiez votre sentiment si ces affaires qui fixent à présent l'attention du ministère, n'effectueront pas que, changeant d'objet, il ne se souciera |