<481> donne pour les concilier, et qu'on ne paraisse point craindre en France qu'elles pourraient influer sur les affaires de l'Europe.
Federic.
Nach dem Concept.
6538. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Potsdam, 30 novembre 1754.
J'ai reçu votre rapport du 20 de ce mois et je veux bien vous dire que, pour ce qui regarde les revues qu'on fera en Hongrie des régiments de cavalerie qui s'y trouvent, en conséquence de ce que vous en marquez dans votre post-scriptum, le meilleur est que, vu la situation des affaires générales, toutes ces revues et d'autres pareilles ne sauraient me causer aucun ombrage ni appréhensions.
Au surplus, je vous renvoie, quant aux circonstances du changement de religion du prince héréditaire de Hesse-Cassel,1 à la dépêche ordinaire de mes ministres.
Les trois lignes se sont exactement trouvées.2 Il y aura aujourd'hui deux points dans le couvert.
Federic.
Nach dem Concept.
6539. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION HELLMUTH- BURCHARD DE MALTZAHN A STOCKHOLM.
Potsdam, 30 novembre 1754.
J'ai reçu votre dépêche du 19 de ce mois et je pense que la réponse dont vous y faites mention que vous attendiez de ma part sur la dépêche dans laquelle vous m'avez rapporté ce que la Reine, ma sœur, vous a dit sur l'impossibilité où le roi de Suède se trouvait pour se procurer en Suède les sommes qu'il lui faudrait,3 vous sera déjà parvenue à cette heure. Au surplus, mon sentiment n'est nullement que la cour de Suède emprunte de l'argent pour s'en servir à ses vues, mais bien qu'elle en ménage sur ses revenus, pour en faire un bon usage, quand il en faudrait.
Federic.
Nach dem Concept.
6540. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Potsdam, 2 décembre 1754.
J'ai reçu votre rapport du 26 du novembre passé, sur lequel je vous dirai que, quand je vous ai ordonné de notifier aux ministres de la République l'établissement de la Compagnie de Bengale que j'ai octroyé à Emden,4 mon intention n'a été autre sinon que vous le
1 Vergl. S. 478.
2 Vergl. S. 453 Anm. 2.
3 Vergl. S. 470.
4 Vergl. Bd. IX, 372.