<492> garantie du roi d'Angleterre sur les arrangements qu'il y a pris afin que, même après sa mort, la religion protestante soit conservée dans ses États, mandez-moi si l'on donnera sans difficulté cette garantie et si le Roi y veut concourir en qualité de roi d'Angleterre ou simplement comme électeur d'Hanovre,1 et, si vous le croyez convenable, dites à tout le monde que j'avais actuellement donné ma garantie aux arrangements que le Landgrave avait faits sur ce sujet; peut-être que cela servira de motif aux Anglais pour faire moins de difficultés à donner leur garantie.
Quant à la fermentation qui s'est manifestée entre quelques chefs sur l'administration du duc de Newcastle,2 j'attendrai vos rapports sur les suites qui en arriveront; les changements qui en sauraient résulter ne me sauront point être préjudiciables, mais plutôt avantageux, à ce que je crois au moins. Au reste, j'ai trouvé les raisons que vous m'avez alléguées dans le post-scriptum de votre dépêche pourquoi il ne convenait pas de faire des réquisitions au sujet de la Compagnie de Bengale,3 justes et fondées; c'est pourquoi, aussi, que vous vous en abstiendrez.
Federic.
Nach dem Concept.
6557. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.
Potsdam, 17 décembre 1754.
Votre rapport du 7 de ce mois m'a été rendu. Pour éviter les répétitions, je vous renvoie à la dépêche d'aujourd'hui de mes ministres, auxquels j'ai ordonné de vous communiquer tout en détail ce que nous venons d'apprendre par des lettres de Londres touchant une espèce de fermentation qui s'est manifestée entre quelques chefs sur l'administration du duc de Newcastle et qui saurait avoir des suites; ce dont le temps nous éclaircira. En attendant, toutes les affaires étrangères, à ce qu'on nous marque, restent suspendues, vu que le ministère anglais n'a d'autre attention dans le moment présent que sur celles du Parlement.
Les marques se sont trouvées, il y aura pour cette fois un seul point.4
Federic.
Nach dem Concept.
1 Vergl. S. 487.
2 Vergl. S. 291.
3 Die von Michell geltend gemachten Gründe sind gleicher Art wie diejenigen, welche das Verhalten des Königs nach Gründung der Asiatischen Compagnie bestimmt hatten. Vergl. Bd. VIII, 264 und oben S. 482.
4 Vergl. S. 453 Anm. 2.