5962. AU PRINCE DE PRUSSE A SPANDAU.

[Potsdam, juillet 1753].16-1

Mon cher Frère. Je suis charmé de vous voir si appliqué à votre régiment. Le proverbe dit : L'œil du maître engraisse le cheval; je ne doute point du bien que cela fera à votre régiment d'infanterie, et à celui de cavalerie de même, si vous le voyez. Vous n'avez qu'à<17> recevoir, mon cher frère, La Touche et Glaubitz ; ces gens verront une plaine auprès de Spandau et rien de plus. Il y a peu d'officiers qui se donnent toutes les peines qu'il faut pour examiner le détail d'un terrain; La Touche n'a pas assez de lumières pour cela, et Glaubitz ira pour lui tenir compagnie. Je suis avec une parfaite amitié, mon très cher frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



16-1 In der Vorlage „ce 13“ ; der Brief ist indess die Antwort auf einen Brief des Prinzen von Preussen, Spandau 15. Juli 1753.