6150. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 28. December: „L'affaire de l'introduction du prince de Thum et Taxis201-1 ayant excité l'attention de tant d'autres maisons des Princes qui n'ont pas joui jusqu'ici de cette prérogative, que quelques-uns d'eux se sont adressés pour l'obtenir aussi bien à la Diète de l'Empire qu'en particulier à Votre Majesté, savoir les princes de Nassau-Saarbrück, de Waldeck, de Lœwenstein-Wertheim et celui de Schwarzbourg-Rudolstadt, nous avons jugé de notre devoir d'en faire le très humble rapport a Votre Majesté et de Lui exposer avec toute la soumission possible que Ses intérêts semblent demander d'augmenter dans le Collège des Princes le nombre de ceux d'entre les Protestants qui sont a Sa dévotion, et de favoriser, dans ce cas-là, le prince de Schwarzbourg-Rudolstadt, dont la maison, aussi bien par son ancienneté que par son attachement pour la maison royale de Votre Majesté, nous paraît mériter la préférence sur toutes les autres, et qui pourrait contre-balancer en quelque façon les princes créatures de la maison d'Autriche qui depuis un siècle ont été introduits dans le Collège des Princes, et qui outre les différents liens par lesquels ils tiennent à la cour de Vienne, y sont attachés encore par ceux de la religion, tandis que depuis ce temps-là on a soigneusement éloigné du Collège des Princes ceux de la religion protestante, de sorte qu'il n'y a pas un seul prince de cette religion qui ait pu obtenir jusqu'ici l'introduction dans le Collège des Princes de l'Empire.“ | Berlin, 29. December 1753. Das ist Mir einerlei und mögen sie darunter machen, was sie vor Meinen Dienst und Interesse am convenablesten finden. |
„Milord Maréchal venant de marquer par sa dépêche du 14 ce mois arrivée hier au soir que le marquis de Contest pensait toujours de la même manière sur l'affaire des déprédations, et qu'il regardait surtout comme une chose très problématique s'il convenait aux intérêts de Votre Majesté de faire délivrer Sa réplique202-1 au ministère britannique pendant l'assemblée présente du Parlement, ou s'il ne vaudrait pas mieux de différer cette démarche jusqu'à sa séparation, qui ne pourra pas être bien éloignée, qu'il inclinait même fortement pour le dernier de ces partis, à cause des inconvénients qui pourraient résulter, si l'affaire venait à être communiquée au Parlement, ce qui la rendrait tout-à-fait nationale et mettrait le ministère hors d'état de se prêter à aucun accommodement sans le concours de la nation — nous avons cru qu'il était de notre devoir … de demander les ordres de Votre Majesté.“ | Sie sollen die Sache wegen der zu übergebenden Duplique noch ruhen lassen und damit warten, bis das jetzige Parlement vorbei sein und man sehen wird, was die Sachen weiter vor einen Pli nehmen werden. Die Raisons, so M. de Contest deshalb anführet, seind zu solide, als dass man sich nicht darauf confirmiren sollte. |
Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
201-1 Vergl. S. 34.
202-1 Vergl. S. 187.