<77> l'avis que vous m'avez donné touchant les propositions du sieur Hans, et le suivrai.1 En attendant, ce serait un bon coup, si vous pouviez rendre favorable à mes intérêts cet homme par quelque libéralité que vous lui ferez espérer de ma part, pourvu qu'il mène les choses au point qu'on puisse convenir d'un bon traité de commerce entre mes États et ceux de Danemark et y constater les privilèges des villes de la Poméranie ultérieure.2 Si encore il pouvait y contribuer que la cour de Copenhague reconnût les droits fondés de la ville de Stettin sur ce sujet, ma libéralité se redoublerait alors envers lui.

Federic.

Nach dem Concept.


6677. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 7 mars 1755.

Les rapports que vous m'avez faits du 21 et du 28 de février, m'ont été fidèlement rendus. Quant à la réponse que vous me demandez pour le peintre Dietrich par rapport à la copie de Quos ego de Rubens, je me souviens de vous avoir déjà marqué que vous devez faire l'accord là-dessus avec lui et me mander la somme dont vous serez convenu avec lui jusqu'à ma ratification, et je compte, en attendant, qu'il s'en contentera de 400 écus environ.

Les fréquentes conférences qu'en conséquence de votre rapport le sieur Williams a avec le ministre,3 et d'autres raisons encore que j'ai pour soupçonner qu'il s'est tramé secrètement, depuis les trois ou quatre mois derniers passés, des choses fort importantes, me font désirer plus que jamais que vous sachiez à présent tirer de bons et intéressants avis de votre canal, afin de pouvoir m'en donner des informations sûres; tâchez ainsi de me satisfaire là-dessus au plus tôt mieux, mais avec toute la prudence possible.

Au surplus, mon trésorier Fredersdorf vous tiendra compte des 22 écus que vous avez déboursés pour la copie de la musique du nouvel opéra.4

Federic.

Nach dem Concept.


6678. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

Knyphausen berichtet, Paris 24. Februar: „Les dernières lettres de M. de Mirepoix contiennent le détail des conférences qu'il a eues avec le ministère de

Potsdam, 8 mars 1755.

J'ai reçu votre rapport du 24 de février dernier. Par les nou-



1 Der dänische Staatsrath Hans hatte dem preussischen Gesandten den Vorschlag gemacht, die Schliessung eines Handelsvertrags zwischen Preussen und Dänemark einzuleiten.

2 Vergl. Bd. IX, 119. 427.

3 Graf Brühl.

4 Vergl. S. 69.