<103> mehrgedachten Duc sprächen, Sie mit guter Art und Gelegenheit denselben verbalement benachrichtigen könnten, dass nach allen bisherigen Nachrichten, so des Königs Majestät auch noch heute zugekommen wären, jetzo im Hannoverschen alles ganz ruhig sei,1 man von keinem Marsch etwas vernähme, vielmehr die Capitaines dasjenige, so sie vor einigen Wochen an Equipagegeldern zu einem Marsch vorhin abschläglich ausgezahlet bekommen, wieder zurückbezahlen müssten.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


7264. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 11. Februar, über eine Unterredung mit Nivernois am Tage zuvor. Der Herzog hat angefragt, ob die vom Könige von Preussen durch den Vertrag von Westminster2 übernommene Garantie für England in dem Falle in Frage kommen werde, dass Frankreich die britischen Inseln angreife.3 Der Minister hat darauf geantwortet: „Que, quand même Votre Majesté n'aurait point conclu Sa convention de neutralité, l'Angleterre n'aurait pas réclamé moins pour cela l'accomplissement de cette garantie, dont le traité était perpétuel, et par la raison du droit de succession éventuelle de la maison royale de Votce Majesté à la couronne de la Grande-Bretagne; que, d'ailleurs, cette réclamation avait déjà eu lieu pendant la dernière guerre, peu de temps avant la bataille de Culloden en Ecosse,4 qu'on avait stipulé deux mois de temps pour employer les bons offices, et qu'à peine ce temps serait-il écoulé que l'affaire se trouverait décidée d'une manière ou d'autre par rapport a une descente des Français à présent dans un des trois royaumes de la Grande-Bretagne. Le duc de Nivernois fut obligé d'en convenir et n'y insista plus“ …

Podewils hat die Gelegenheit wahrgenommen, der „Weisung des Königs gemäss5 dem Herzog den Bericht Benoît's vom 31. Januar lesen zu lassen. „Il n'ajouta pas beaucoup de créance à cette nouvelle, mais il me communiqua en échange l'extrait ci-joint.“

Extrait d'une lettre du sieur Durand, de Varsovie le 28 janvier 1756.

On m'écrit de Riga que la Russie faisait acheter 3,000 chevaux pour l'artillerie, qu'elle se prépare à faire marcher 22,000 hommes de cavalerie, dont la plus grande partie étaient des Tartares, et un corps d'infanterie; qu'une partie de ces troupes irait par terre couvrir les Etats d'Hanovre, qu'une autre considérable d'infanterie serait embarquée pour une destination qu'on ignorait. Un émissaire à qui j'ai fait prendre la route que les Russes ont suivie, lorsqu'ils ont traversé la Pologne pour aller en Allemagne, n'a trouvé encore aucun magasin formé dans la Samogitie, ce qui ne laisse d'être surprenant, puisque les Russes ne devraient pas tarder à faire des approvisionnements, s'ils ont pris la résolution de marcher en Allemagne.

Il n'y a de troupes de campagne en Livonie que 23,000 hommes, sans y comprendre celles de garnison et celles qui sont dans le pays de Smolensko, dont je n'ai pu savoir le nombre.

Potsdam, 12. Februar 1756.

Das von Ew. Excellenz mir adressirte Schreiben vor des Königs Majestät habe sofort heute früh schuldigst besorget. Worauf dann Höchstdieselbe zur mündlichen allergnädigsten Resolution ertheilet haben, wie Ew. Excellenz mit nächster Post an den von Knyphausen



1 Vergl. S. 80.

2 18. November 1742. Vergl. S. 5. 16.

3 Vergl. S. 34.

4 Vergl. Bd. V, 573.

5 Vergl S. 89.